La Belgique surclasse la Tunisie
Les diables rouges ont assuré leur billet pour les huitièmes de final en surclassant de valeureux Tunisiens. Le match a été un festival de buts. Même si la Belgique a logiquement remporté les débats (5-2), la Tunisie n’a pas manqué d’exprimer tout son talent offensif.
À l’image de l’équipe de France la veille contre le Pérou et comme lors du Mondial au Brésil en 2014, les diables rouges ont validé leur ticket lors des deux premiers matchs de poule. De son côté, l’Angleterre s’est imposé facilement contre le Panama 6 buts à 1. La première place du groupe G se disputera donc entre la Belgique et l’Angleterre jeudi soir.
La Belgique sait marquer des buts
Comme les Russes, la Belgique a montré qu’elle savait marquer des buts. Après trois buts marqués contre le Panama, c’est la Tunisie qui cette fois-ci a fait les frais d’une attaque très séduisante. Les cinq buts sont clairement à mettre à l’actif d’une offensive puissante, technique et d’une efficacité chirurgicale.
Pour les diables rouges, c’est un score historique. Jamais cette équipe n’avait marqué autant de buts lors d’un match de coupe de Monde. Les futurs adversaires sont prévenus, il faudra craindre la Belgique.
Presque tout a été réussi lors de ce match contre la Tunisie. Dans la construction, dans le pressing, dans les contre-attaques, le collectif belge a été solide. On peut toutefois noté un petit manque de concentration qui a permis à la dix-huitième minutes de jeu à la Tunisie de revenir au score à 2-1 après un joli coup franc de Khazri conclu de la tête par Bronn.
La Tunisie n’a pas été ridicule mais a certainement mis trop de temps avant d’entrer dans le match et a été pulvérisé par la vitesse des attaquants belges. Pourtant, il faut admettre que les aigles de Carthage n’ont pas fait du mauvais jeu, mais physiquement, ça ne l’a pas fait. Chaque attaque de la Belgique provoquait de la peur et la sortie de Bronn n’a pas aidé les tunisiens qui restent sans victoire dans une coupe de monde depuis 1978.
L’Angleterre en force
Dans l’autre match du groupe G de la seconde journée, l’Angleterre a aussi marqué les esprits en écrasant la petite équipe du Panama 6-1. Avec un hat-trick de Kane et un doublé de Stones, l’Angleterre a ruiné tous les espoirs panaméens. Assez accrocheur contre les diables rouges, le Panama a littéralement explosé face à l’Angleterre. Mauvais en défense, la Marea Roja (nom de la sélection panaméen) a subi la plus large défaite de ce début de coupe de Monde.
Dès l’entame du match, les anglais ont imposé une lourde pression à leurs adversaires et c’est sur un corner que les hommes de Gareth Southgate ont ouvert la marque. Il a fallu patienter encore douze petites minutes pour que Harry Kane transforme un pénalty suite à un accrochage de Jesse Lingard dans la surface de réparation.
Le Panama a eu quelques occasions ou plutôt des miettes d’occasions gaspillées à cause de gestes techniques beaucoup trop maladroits. Et c’est à la 36ème que les Anglais enfoncent le clou suite à une frappe de Lingard qui sera suivi de deux autres buts à la 40ème minute et 45ème minute. La deuxième période n’a pas été synonyme de remontada pour le Panama qui a sauvé l’honneur à la 78ème minute après avoir concédé le sixième but anglais.
Angleterre-Belgique pour la première place
L’Angleterre et La Belgique s’affronteront jeudi soir à Kalingrad pour se disputer la première place du groupe G. Les deux équipes sont à l’issu des deux premières journées dans une égalité parfaite. Elles ont marqué chacune 8 buts et ont encaissées deux buts. L’Angleterre garde un léger avantage sur le nombre d’avertissements. Deux jaunes pour les anglais et trois pour les belges.
Il y a peu de chances que les équipes fassent des calculs pour ce match qui promet déjà un magnifique spectacle. L’objectif des deux camps, c’est la gagne car la seconde place est synonyme de jouer une grosse écurie dès le début des éliminatoires.
Harzard, Lukaku, Mertenz et les autres se sentent bien et veulent une seule chose: aller jusqu’au bout. Avant cela, il faudra bien sûr battre les grosses équipes. Les diables rouges en cas de défaite termine deuxième du groupe G et évoluerons encore dans l’antre du Spartak en huitièmes de finale proche de leur camps de base. Mais c’est sans compte sur cette furieuse envie de voir du pays et revenir à Moscou le 15 juillet.